Prévention et lutte contre les violences – associations locales et ONVS

Les violences conjugales ou les violences à caractère sexuel, véritable fléau et grave problème de santé publique, peuvent concerner tant les patients que les kinésithérapeutes.

 

Dans le cadre de l’engagement de l’Ordre contre les violences, j’ai rencontré en ce début d’année, une représentante de la Fédération Nationale Solidarité Femmes. Cette fédération regroupe 78 associations qui, partout en France, accueillent, accompagnent et hébergent les femmes victimes de violences et leurs enfants.

 

Ces associations sont à votre disposition :

vous pouvez ainsi transmettre les coordonnées des associations les plus proches aux kinésithérapeutes qui souhaiteraient dénoncer des faits de violences ayant eu lieu dans leur cabinet ou à l’extérieur de celui-ci, aux kinésithérapeutes qui subiraient des violences ou encore aux étudiants en masso-kinésithérapie qui seraient témoins ou victimes de comportements inappropriés au sein d’un IFMK.

 

Pour trouver une association locale, nous vous invitons à cliquer ici.

 

Ce réseau d’associations vient en complément de la plateforme de signalement mise en place par l’observatoire national des violences en santé (ONVS) qui permet de recueillir l’ensemble des signalements de faits de violences, dont les incivilités, commis contre les personnes et contre les biens dans les établissements de santé, les établissements médico-sociaux, durant des soins à domicile ainsi que contre les professionnels libéraux.

 

Le ministère de la Santé et de la Prévention a également élaboré une documentation pratique sur la prévention et la lutte contre les atteintes aux personnes et aux biens en milieu de santé que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Le rapport 2022 de l’ONVS évoque également l’importance des violences verbales à l’encontre de la famille des professionnels de santé et l’impact de ces violences sur les professionnels de santé. On les retrouve tant dans le cadre de l’exercice au sein des établissements que dans le cadre de l’exercice libéral. Le ministère de la Santé et de la Prévention a alors construit une fiche à destination des professionnels de santé visant à les aider à rapporter la preuve d’une violence verbale subie qui vient d’être mise en ligne sur leur site Internet.

 

Je vous prie de recevoir, chères consœurs, chers confrères, mesdames, messieurs, mes salutations confraternelles.

 

Jean-François DUMAS